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La Dépression, distinguer le vrai du faux et comment la traiter

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La Dépression, distinguer le vrai du faux et comment la traiter

La Dépression

 

En France, la dépression touche 15 % de la population de plus de 16 ans. C'est une véritable maladie, qui se soigne - et se guérit - grâce à des médicaments et/ou une psychothérapie. Elle est très différente du coup de blues ou de la petite déprime, qui s'effacent spontanément.
On estime que 300 000 Français consomment inutilement des antidépresseurs, sans souffrir
d'une véritable dépression ou n'en souffrant plus.

 

Dans la dépression vraie, le traitement médicamenteux reste incontournable. Mais les antidépresseurs suscitent encore bien des inquiétudes.
Le recours à un traitement antidépresseur suscite de nombreuses interrogations quant à la surveillance à exercer. Lorsqu'un patient se voit prescrire ce type de traitement, le psychiatre se doit de lui fournir de nombreuses informations. Ainsi, il doit savoir quels sont les effets indésirables et ce qu'il peut espérer en termes d'efficacité. Les effets indésirables commencent dès le début du traitement et sont variables selon les molécules. Troubles digestifs, somnolence, maux de tête, hypertension et sécheresse de la bouche sont les plus fréquents.
Après la consultation de prescription, on revoit le patient 10 à 20 jours plus tard. En effet, les premiers effets du traitement se manifestent au bout de deux à trois semaines après la première prise. Ce rendez-vous permet de contrôler la tolérance du patient vis-à-vis du traitement. Cette surveillance clinique est indispensable pour vérifier que le médicament est bien supporté par le patient. Et le médecin doit être disponible pour répondre aux interrogations du malade. Bien évidemment, si ce dernier fait l'objet d'une hospitalisation, le suivi est quotidien.

Distinguer le vrai du faux

 

Se sentir triste et sans ressort après une rupture amoureuse ou des difficultés professionnelles, ça nous arrive à tous.
Ces coups de cafard sont transitoires. Bien différente, la dépression est intense et durable. Avant d'envisager un quelconque traitement, il faut consulter un généraliste.
Il pourra dire s'il s'agit, ou non, d'une véritable dépression, selon des critères très précis.
Les symptômes évocateurs sont :

  • Être envahi en permanence par une grande tristesse, avec parfois des crises de larmes, "pour un rien".
  • Ne plus éprouver d'intérêt ou de plaisir pour aucune activité.
  • Avoir des troubles de l'appétit (augmentation ou réduction), ou un changement de poids (en plus ou en moins) de 5 % au moins durant le dernier mois.
  • Mal dormir : insomnie (notamment réveil très tôt le matin, avec impossibilité de se rendormir) ou hypersomnie (on dort tout le temps).
  • Présenter une agitation ou, au contraire, un ralentissement, physique comme mental.
  • Ressentir une grande fatigue, même au réveil.
  • Se dévaloriser ("je ne vaux rien") ou se sentir coupable de façon excessive ("tout est de ma faute").
  • éprouver de grandes difficultés à se concentrer.
  • Avoir des "idées noires", de mort, de suicide ("à quoi bon vivre").

Si l'un des deux premiers critères et au moins quatre autres sont présents tous les jours depuis plus de deux semaines et qu'ils ne sont pas liés au décès d'un être cher, on parle de dépression. Elle peut survenir à tout âge et même si l'on a "tout pour être heureux".
Certaines périodes de la vie sont plus à risque que d'autres, comme l'adolescence ou la ménopause.
à ces périodes clés, redoublez d'attention !

 

La guérison en ligne de mire

 

Dire à un dépressif "secoue-toi !" ne sert à rien. Tout argument rationnel sera sans effet. Son entourage doit au contraire faire preuve d'une grande patience et tout faire pour l'inciter à se faire prendre en charge. En l'absence de traitements, la dépression comporte en effet des risques (suicides, incidences professionnelles, sociales et familiales).

 

Chez les personnes souffrant de dépression, le risque suicidaire est assez élevé. Ainsi, les proches doivent être présents et apporter du réconfort au malade. Souvent, le premier réflexe de la famille est d'inciter le patient à faire des activités pour lui faire plaisir. Cette attitude incitative est à éviter car elle peut provoquer l'effet inverse et culpabiliser le malade qui se sent coupable de ne pas répondre aux attentes de ses proches. Par ailleurs, le conjoint et la famille peuvent jouer un rôle important pour savoir si le patient suit bien son traitement.

A contrario, une maladie dépressive correctement traitée guérit dans la plupart des cas en quatre à six mois.
Il faut donc consulter ! On peut s'adresser à un généraliste ou un psychiatre et se faire aider d'un psychologue. Seuls les deux premiers peuvent prescrire des médicaments spécifiques : les antidépresseurs.
Ces derniers commencent à améliorer la situation en deux à trois semaines et doivent être pris tous les jours, pendant au moins six mois. Un arrêt prématuré, dès que l'on se sent mieux, fait courir le risque d'une rechute. 

 

La consommation d'antidépresseurs a augmenté en France de près de 100 % ces dix dernières années. Cela ne veut pas dire que le nombre de dépressifs a subi la même hausse, mais plutôt que les dépressifs sont plus nombreux qu'hier à se soigner. Cette hausse s'explique également par une utilisation de ces médicaments à mauvais escient. On estime que 300 000 Français consomment inutilement des antidépresseurs, sans souffrir d'une véritable dépression ou n'en souffrant plus.

 

Source : La Mutualité Française

 

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