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L'espérance de vie à la naissance en France a été évaluée, en 1998, à 74,6 ans pour les hommes et de 82,2 ans pour les femmes. Au cours des vingt dernières années, elle s’est accrue de trois mois par an. Si les femmes ont une espérance de vie qui les place en tête de l'Union européenne, celle des hommes n'occupe qu'un rang très moyen.
L'allongement de l'espérance de vie aux âges élevés observé sur la dernière décennie et qui participe désormais à l' accroissement de la durée moyenne de vie pose la question de la qualité de vie des années gagnées. D'après les enquêtes décennales sur la santé et les soins médicaux, l'espérance de vie sans incapacité avait progressé entre 1981 et 1991 de 3 ans pour les hommes et de 2,6 ans pour les femmes.
Le taux de mortalité infantile est de 4,7 pour 1 000 naissances.
Les maladies circulatoires et les tumeurs sont les deux principales causes de décès et représentent respectivement 32,3 % et 27,6 % de l'ensemble. Les accidents, les suicides et autres causes de décès représentent un peu moins d'un décès sur dix. Avec les maladies respiratoires , ces pathologies provoquent les trois quarts des décès. En dépit de progrès dans certains domaines, le poids relatif des tumeurs continue d'augmenter quels que soient le sexe et l'âge.
Comparée aux autres pays développés, la situation française se caractérise par :
> une situation favorable pour la mortalité infantile et très favorable pour la mortalité des personnes âgées.
> une situation défavorable concernant le niveau de mortalité des jeunes adultes, en particulier les hommes.
> un écart particulièrement élevé de risque de décès entre les hommes et les femmes.
Si la France bénéficie d'une situation d'excellence en matière de maladies cardiovasculaires, elle présente une grande faiblesse en matière de mortalité prématurée.
Les sommes en jeu dans le domaine de la santé sont considérables, tant pour les coûts induits par les maladies, les pollutions et l'absentéisme, que par le marché des soins et des médicaments (En 2002, le marché mondial du médicament a été évalué à 430,3 milliards de dollars, contre 220 milliards en 1992). Le marché pharmaceutique a augmenté de 203 milliards d'euros. Et la consommation médicale progresse plus rapidement que le PIB dans les pays développés. Des crises sanitaires telles qu'une pandémie peuvent avoir des coûts économiques, sociaux et politiques considérables. L'OMS a d'ailleurs été créée pour qu'une pandémie telle que celle produite par la grippe espagnole ne se reproduise pas avec les mêmes effets (30 à 100 millions de morts selon les sources).La santé est donc prise en compte par le droit, y compris du point de vue des Conditions de travail.Les règles en matière de santé font l'objet de textes internationaux édictés par l'OMS ou la FAO (Codex alimentarius pour l'alimentation).L'Union européenne a produit de nombreuses directives, règlements ou décisions pour protéger la santé des consommateurs ou d'animaux consommés.
Coût de la santé
La France consacre 9,5 % de son PIB à la santé, un des plus fort taux observés en Europe. Sous l'effet des diverses mesures visant à maîtriser l'évolution des dépenses de santé, les accroissements annuels observés sur les années récentes se sont fortement atténués par rapport aux tendances développées jusqu'au début de la décennie 90. Une reprise est enregistrée en 1998.
La Sécurité sociale finance 75,5 % de la dépenses courante de soins et de biens médicaux. L'Etat et les collectivités locales interviennent pour 1,1% seulement. Les mutuelles financent 7,1 %, les assurances privées 3,0 %, les institutions de prévoyance 2,0 %. Il reste aux ménages à financer par eux-mêmes 11,3 %.
En 1998, les Français ont dépensé 12 000 francs par habitant en soins et biens médicaux.
47,4 % des dépenses de consommation de biens et services médicaux sont consacrés aux soins hospitaliers, 27,0 % aux soins ambulatoires, 19,6 % aux médicaments et 6,0 % pour les autres biens médicaux et aux transports.
Règlementation de la santé en France
En France, le nouveau Code de la santé publique en vigueur depuis mai 2003 (sous réserve de changements) veut (Article L1110-1) que tous les moyens disponibles au bénéfice de toute personne soient mis en œuvre pour protéger sa santé par les professionnels, les établissements et les réseaux de santé, ainsi que par les organismes d'assurance maladie ou tout autre organisme contribuant à la prévention et aux soins. Les autorités sanitaires doivent contribuer avec les usagers, à développer la prévention, dans un souci d'égalité d'accès de chacun et de tous aux soins que nécessite son état de santé. Il s'agit aussi d'assurer la continuité des soins ainsi que la meilleure sécurité sanitaire possible. Le malade a droit au respect de sa dignité précise la Loi nº 2002-303 du 4 mars 2002 art 3, ainsi (sauf dérogations stipulées par la loi) qu'au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant.. source. Une orientation prioritaire du plan national santé environnement (PNSE, version juin 2004) est de promouvoir la santé environnementale. Annoncé en janvier 2003, ce plan adopté le 21 juin 2004 (pour cinq ans) a été rédigé sous l’autorité des ministres chargés de la santé, de l’écologie, du travail et de la recherche, et dans le cadre de la Charte de l'environnement et dans celui de la stratégie européenne de l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce PNSE pourrait être renforcée suite au Grenelle de l'environnement (oct 2007).
Source : sante.gouv.fr