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Vaccination pour les enfants et les adultes

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Vaccination pour les enfants et les adultes

Vaccination pour les enfants et les adultes 

(Article mis à jour le 18 juin 2013)

 

La vaccination permet de protéger chacun d'entre nous contre les différents microbes à l'origine de maladies infectieuses potentiellement graves et qui, pour certaines, ne peuvent être traitées de façon efficace.

 

Comprendre la réaction de l'organisme face aux microbes
Le système immunitaire désigne l'ensemble des moyens de défense qui protège l'organisme contre une infection.
Lors de la pénétration d'un microbe (un virus, une bactérie, etc.) dans le corps, ce microbe va se multiplier et entraîner une maladie. Certains microbes produisent aussi des toxines qui sont des poisons pour l'organisme (comme pour le tétanos, la coqueluche ou la diphtérie).
Dans le même temps, des cellules du corps reconnaissent certaines parties du microbe (les antigènes) comme des éléments étrangers. Résultat : l'organisme active l'ensemble du système immunitaire qui va chercher à éliminer le microbe, en fabriquant des anticorps.

Se faire vacciner enfant et à l'âge adulte, c'est éviter beaucoup de maladies infectieuses pour soi et pour les autres. Certains vaccins sont remboursés par l'Assurance Maladie sur prescription médicale.

 

Un nouveau calendrier des vaccinations : plus de simplicité pour une meilleure protection

 

Chaque année, le calendrier des vaccinations, publié par le ministère chargé de la santé après avis du Haut Conseil de la santé publique, fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge.

 

Le nouveau calendrier des vaccinations 2013 introduit une simplification importante de la vaccination pour tous, nourrissons, enfants, adolescents et adultes, notamment :

  • Moins d'injections pour tout le monde
    • pour les nourrissons, la primovaccination se fait avec une injection en moins : deux doses de vaccin espacées de deux mois et un rappel, au lieu de trois doses de vaccin et un rappel ;
    • pour les enfants et les adolescents, une injection en moins : le rappel de vaccination entre 16 et 18 ans contre le diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (dTP) est supprimé.
  • Pour les adultes, des rappels de vaccination dTP à âge fixe : 25 ans - 45 ans - 65 ans, puis tous les 10 ans à partir de 65 ans.

La vaccination : comment ça marche ?
La vaccination est un moyen de protéger un individu contre le développement de certaines maladies infectieuses dues à des microbes (bactéries ou virus), avant qu'il ne soit touché par ces maladies.
Lors d'une vaccination, on injecte dans l'organisme un microbe tué ou atténué, ou la toxine rendue inactive (anatoxine).
Le microbe, rendu inoffensif, n'entraîne donc pas la maladie. En revanche, le corps le reconnaît comme s'il était actif et fabrique des anticorps pour l'éliminer.
Le système immunitaire garde la mémoire de ces anticorps. Ainsi, si le microbe actif se présente par la suite, le corps saura fabriquer plus rapidement les anticorps nécessaires, adaptés spécifiquement à la lutte contre ce microbe, et empêcher la survenue de la maladie.

Pour plus d'informations, faites le point avec votre médecin traitant.

 

Mettre ses vaccins à jour tout au long de sa vie

 

Il est indispensable de mettre ses vaccins à jour tout au long de sa vie pour être protégé efficacement et durablement. En effet, de nombreux vaccins nécessitent des rappels réguliers pour être efficaces, notamment ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (dTP).

Faites le point régulièrement avec votre médecin traitant et n'oubliez pas de faire inscrire vos vaccinations dans votre carnet de vaccination (ou dans le carnet de santé pour les enfants).

 

Vos vaccins ne sont pas à jour ?

 

Pour le rattrapage des vaccinations en retard, il n'est pas nécessaire de tout recommencer, il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue.

 

La prise en charge des vaccins par l'Assurance Maladie

 

La liste des vaccins pris en charge par l'Assurance Maladie est fixée par arrêté ministériel.

 

Il s'agit des vaccins contre les affections suivantes :

 

Vaccins obligatoires Vaccins recommandés pour tous Vaccins recommandés dans certaines situations
- Diphtérie
- Tétanos
- Poliomyélite
- Coqueluche
- Hépatite B
- Infections à Haemophilus influenza B
- Infections invasives à méningocoque du sérogroupe C
- Infections à pneumocoque
- Oreillons
- Rougeole
- Rubéole
- Grippe saisonnière
- Hépatite A
- Infection à papillomavirus humains (HPV)
- Tuberculose
- Varicelle

 

Ils sont remboursés, sur prescription médicale, à 65 % sur la base du prix indiqué sur la vignette.

 

La vaccination est-elle efficace ?
L'efficacité de la vaccination est telle qu'elle a permis de faire disparaître certaines maladies dans le monde (variole) ou en France (poliomyélite).
La durée de la protection acquise varie selon les vaccins (quantité d'antigènes présents dans le vaccin, mode de préparation...). C'est pourquoi il est nécessaire, dans certains cas, de pratiquer des rappels pour réactiver cette protection.
À noter :

  • Certains vaccins peuvent être pris en charge à 100 % :
    • le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) est pris en charge à 100 % pour les enfants et les jeunes de 12 mois à 17 ans révolus (voir « Lire aussi » ci-dessous) ;
    • le vaccin contre la grippe saisonnière est pris en charge à 100 % pour les populations à risque pour lesquelles la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée (personnes âgées de 65 ans et plus, personnes atteintes de certaines affections de longue durée, etc.) et qui reçoivent chaque année une invitation de l'Assurance Maladie.
      Dans les autres cas, le vaccin contre la grippe saisonnière n'est pas pris en charge par l'Assurance Maladie.
  • Certains vaccins sont pris en charge uniquement pour les personnes à risque (vaccin contre l'hépatite A par exemple).


La prise en charge de l'injection du vaccin

 

L'injection du vaccin est prise en charge par l'Assurance Maladie dans les conditions habituelles : elle est remboursée à 70 % si c'est le médecin qui vous vaccine lors d'une consultation, ou à 60 % si c'est une infirmière qui vous vaccine, sur prescription médicale.

 

Pourquoi continuer à se faire vacciner contre des maladies qui ont presque disparu en France ?
- Ces maladies sont encore présentes dans d'autres pays.
- La vaccination reste indispensable, compte tenu de la fréquence des voyages.
- Des personnes qui voyagent et qui ne sont pas vaccinées peuvent apporter la maladie en France.
- Ces maladies pourraient réapparaître en France si l'on cessait de se faire vacciner.
À noter : l'injection du vaccin peut être prise en charge à 100 % pour les personnes atteintes de certaines affections de longue durée.

 

Si vous faites vacciner votre enfant, pensez à faire inscrire par le médecin cette vaccination dans son carnet de santé. Lorsque vous vous faites vacciner, pensez également à le faire inscrire sur votre carnet de vaccination.

 

Les vaccins non pris en charge par l'Assurance Maladie

 

Certains vaccins sont recommandés, voire obligatoires, pour partir dans certains pays étrangers (exemple : vaccin contre la fièvre jaune, le choléra...), mais l'Assurance Maladie ne les prend pas en charge.

 

À noter : votre complémentaire santé peut éventuellement prendre en charge tout ou partie des frais qui ne sont pas remboursés par l'Assurance Maladie si le contrat souscrit le prévoit. Renseignez-vous auprès d'elle.

 

Les vaccins obligatoires

 

> Le vaccin contre la diphtérie

 

La diphtérie est une infection causée par une bactérie très contagieuse. Elle se développe dans la gorge et produit une substance appelée "toxine".

La diphtérie se manifeste habituellement par une angine à "fausses membranes", appelée ainsi à cause d'un enduit blanc qui recouvre les amygdales.

 

La vaccination comporte-t-elle des risques ?
Les vaccins, comme tout médicament, doivent répondre à des exigences de qualité, d'efficacité et de sécurité avant de pouvoir être commercialisés.
Les vaccins sont l'une des mesures de prévention les plus efficaces.
Certains vaccins peuvent avoir des effets indésirables, le plus souvent bénins (fièvre, douleurs au point d'injection), mais ils font courir beaucoup moins de risques que les maladies elles-mêmes.
Si le risque zéro n'existe pas, les effets secondaires graves sont rares.
Si vous ressentez des effets indésirables, votre médecin vous indiquera ce que vous pouvez faire. N'hésitez pas à le contacter pour lui en parler.
Cette vaccination est obligatoire. Elle repose sur :

  • une injection à deux et quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois.

Les rappels sont recommandés :

  • à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans ;
  • chez l'adulte à 25 ans, 45 ans, 65 ans ; puis tous les 10 ans (75 ans, 85 ans etc.).

> Le vaccin contre le tétanos

 

Le tétanos est causé par une toxine produite par une bactérie. Cette toxine  entraîne des contractures musculaires intenses qui peuvent atteindre les muscles respiratoires. La maladie n'est pas contagieuse, mais elle est grave et souvent mortelle.

L'infection se produit habituellement par des plaies (suite à une piqûre ou à une coupure lors de travaux de jardinage, par exemple), surtout lors de contact avec la terre.

Contrairement à d'autres maladies, une première infection par la bactérie responsable du tétanos ne protège pas contre une nouvelle infection. La vaccination est donc la principale protection contre cette maladie.

 

Cette vaccination est obligatoire. Elle repose sur :

  • une injection à deux et à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois.

Est-ce que tout le monde peut se faire vacciner ?
La vaccination s'adresse à tout le monde
La vaccination est destinée à tous et à tout âge. Certaines personnes pensent parfois que la vaccination ne concerne que les enfants. Pourtant, certains vaccins sont aussi très importants à l'âge adulte (comme le tétanos ou la grippe par exemple).
Il peut y avoir des contre-indications à la vaccination (ex : contre-indications médicales, fièvre, etc.). C'est donc au professionnel de santé de décider, selon la situation de son patient, si la vaccination peut être réalisée.
Les rappels sont recommandés :

  • à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans ;
  • chez l'adulte à 25 ans, 45 ans, et 65 ans ; puis tous les 10 ans (75 ans, 85 ans, etc.)

> Le vaccin contre la poliomyélite

 

La poliomyélite est une infection due à un virus qui provoque des paralysies en attaquant le système nerveux. Ce virus n'existe que chez l'être humain. Il est présent dans les selles des personnes contaminées.

La contamination se fait principalement par voie digestive, lors de la consommation d'eau contaminée, d'aliments souillés (crudités, par exemple), ou par les mains sales.

 

La vaccination est obligatoire et repose sur :

  • une injection à deux et à quatre mois ;
  • un rappels à 11 mois ;
  • un rappel à l'âge de 6 ans, puis un rappel entre 11 et 13 ans.

Ensuite, les rappels chez l'adulte sont recommandés :

  • à 25 ans, 45 ans et 65 ans ;
  • puis tous les dix ans (75 ans, 85 ans, etc.).

> Le vaccin contre la fièvre jaune

 

La fièvre jaune est une infection due à un virus transmis par des moustiques. Elle entraîne une fièvre et peut se compliquer d'hémorragies. Le virus en cause est présent dans les régions tropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud.

Quels vaccins si vous souhaitez être enceinte ?
Dans tous les cas, vous devez faire le point avec votre médecin sur vos vaccinations. Il envisagera avec vous les rappels ou les vaccinations indispensables, en particulier ceux du tétanos, de la diphtérie, de la poliomyélite et de la coqueluche.
Si vous êtes déjà enceinte et que vos vaccins ne sont pas à jour, parlez-en avec votre médecin traitant.

On ne sait pas soigner cette maladie qui guérit dans la majorité des cas. Mais elle est responsable de décès dans 7 à 8 % des cas.

La vaccination est la mesure préventive la plus efficace contre cette maladie. Elle protège pendant dix ans.

Elle est obligatoire pour les résidents du département de la Guyane. Chez la femme qui allaite, la vaccination doit être reportée tant que le nourrisson allaité n'a pas atteint l'âge de 6 mois. La vaccination repose sur une injection d'une dose unique de vaccin pour les adultes et les enfants de plus de neuf mois.

 

> Les vaccins en milieu professionnel

 

Certaines vaccinations sont obligatoires ou recommandées dans les milieux professionnels où les travailleurs peuvent être exposés à certains microbes. Le médecin du travail veille à l'application de la réglementation en matière de vaccination obligatoire. Il s'agit des vaccinations contre :

  • la tuberculose ;
  • la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite ;
  • l'hépatite B ;
  • la typhoïde.

Sont notamment concernés les professionnels de santé du secteur médico-social, des services funéraires et des services de secours.

D'autres vaccinations contre la leptospirose (pour le personnel de traitement des eaux usées) ou la rage (pour les travailleurs des services vétérinaires) peuvent être recommandées.

 

Les vaccins recommandés

 

> Le vaccin contre la tuberculose

 

La tuberculose est une maladie infectieuse due à des bactéries appelées bacilles de Koch. Elle se transmet de personne à personne, par la toux ou les postillons, à l'occasion de contacts rapprochés et répétés. Il est possible d'avoir une tuberculose et de ne pas se sentir malade. Les signes de la maladie sont avant tout la toux, la fièvre, la fatigue et la perte de poids.

Pratiquement tous les organes peuvent être touchés par la tuberculose et des complications graves peuvent survenir. Un traitement associant plusieurs antibiotiques est efficace mais il doit être pris tous les jours, pendant plusieurs mois.

Le risque de développer la maladie est plus important chez les enfants.

Depuis 2007, cette vaccination n'est plus exigée lors de l'entrée en collectivité des enfants. Cependant, le vaccin reste recommandé dès la naissance pour les enfants qui présentent un risque élevé de tuberculose :

  • antécédent familial de tuberculose ;
  • enfant résidant en Ile-de-France, en Guyane ou à Mayotte ;
  • enfant né, ou devant séjourner dans un pays de forte endémie tuberculeuse ;
  • enfant dont au moins un des parents est originaire d'un de ces pays ;
  • toute autre situation jugée à risque par le médecin.

Le vaccin peut également être proposé jusqu'à 15 ans, chez les enfants à risque élevé et ceux qui n'ont pas encore été vaccinés.

Les vaccinations du voyageur
Un déplacement dans un autre pays est l'occasion de mettre à jour ses vaccinations :
- les vaccins recommandés en France sont encore plus nécessaires dans d'autres pays ;
- d'autres vaccins peuvent être obligatoires pour entrer dans certains pays, comme le vaccin contre la fièvre jaune ;
- il est important de s'y prendre à l'avance, avant le départ, pour réaliser toutes les vaccinations importantes.
Outre les vaccinations, d'autres mesures peuvent être nécessaires, comme la protection contre le paludisme.

Pour éviter de vacciner un enfant qui aurait été contaminé, le dépistage de la tuberculose est recommandé dès l'âge de trois mois.

Ce dépistage se fait grâce à une intradermoréaction (ou IDR) à la tuberculine.

La vaccination repose sur :

  • une injection unique d'une demi-dose de vaccin sans IDR préalable, de la naissance à l’âge de 2 mois révolus ;
  • une injection unique d'une demi-dose de vaccin après une IDR négative, pour les nourrissons de trois à 11 mois révolus ;
  • l'injection d'une dose de vaccin après une IDR négative, à partir d'un an.

> Le vaccin contre la coqueluche

 

La coqueluche est une maladie infectieuse respiratoire très contagieuse causée par une bactérie. Le signe principal de cette maladie est la quinte de toux. Il existe des risques de complication, surtout chez le nourrisson de moins de six mois. La contamination se fait par l'air (lors de la toux, postillons) et par contact avec une personne qui a la coqueluche.

Actuellement, la coqueluche est redevenue une maladie fréquente de l'adulte jeune (faute de rappel du vaccin, notamment). Les adultes malades peuvent transmettre la coqueluche aux nourrissons non vaccinés.

La vaccination est recommandée chez le nourrisson avec :

  • une injection à deux mois et une à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois ;
  • un rappel à l'âge de 6 ans, puis un rappel entre 11 et 13 ans.

La vaccination contre la coqueluche est également recommandée chez les adultes susceptibles de devenir parents dans les mois ou les années à venir (stratégie du cocooning). À l'occasion d'une grossesse, la vaccination est recommandée pour les membres de l'entourage familial.

La vaccination est également proposée chez l'adulte n'ayant pas reçu de vaccination contre la coqueluche au cours des cinq dernières années, à l'occasion du rappel diphtérie-tétanos-poliomyélite fixé à l'âge de 25 ans.

 

> Le vaccin contre l'haemophilus influenzae de type B

 

L'haemophilus influenzae de type B est une bactérie responsable de pneumonies et de méningites. Elle est présente dans le nez et la gorge. La contamination se fait de personne à personne (toux, postillons). Avant de disposer d'un vaccin, l'haemophilus influenzae de type B était la première cause de méningites graves du nourrisson en France.

Le fait d'avoir été en contact avec cette bactérie au cours de sa vie entraîne une protection contre la maladie. C'est pourquoi le risque d'infection grave existe surtout chez le jeune enfant.

La vaccination est recommandée pour tous les enfants, combinée avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite :

  • une injection à deux mois et une à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois.

Un rattrapage vaccinal peut être effectué jusqu'à l'âge de 5 ans.  Il nécessite :

  • deux doses et un rappel entre 6 et 12 mois ;
  • une seule dose au-delà de 12 mois et jusqu'à 5 ans.

> Le vaccin contre l'hépatite A

 

L'hépatite A est une maladie du foie, due à un virus présent partout dans le monde. La contamination se fait en consommant de l'eau ou des aliments contenant le virus.

La vaccination contre l’hépatite A est recommandée chez les sujets à risque du fait d’une maladie ou d’une exposition au virus (malades atteints de mucoviscidose ou d’une maladie chronique du foie, enfants vivant en collectivité, entourage de personnes malades…).

La vaccination comprend une injection suivie d'un rappel 6 à 12 mois plus tard.

 

> Le vaccin contre l'hépatite B

 

L'hépatite B est une maladie du foie, due à un virus. Les principales causes de transmission du virus sont les relations sexuelles et le contact avec du sang contaminé.

La vaccination est recommandée :

  • chez le nourrisson avec 2 injections (une à 2 mois et une à 4 mois), puis un rappel à 11 mois. Un vaccin combiné permet en une seule injection la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, l'haemophilus influenzae B et l'hépatite B ;
  • dès la naissance, pour les enfants dont la mère a une hépatite B ;
  • un rattrapage est recommandé chez les enfants et adolescents jusqu'à 15 ans révolus. La vaccination ne comporte alors que 2 injections à 6 mois d'intervalle ;
  • pour les adultes à risque et le personnel soignant.

> Le vaccin contre le pneumocoque

 

Le pneumocoque est une bactérie. Il entraîne des infections du poumon qui sont mal tolérées par les personnes fragiles. Il peut aussi être responsable d'otites et de méningites, notamment chez les jeunes enfants. La contamination se fait de personne à personne (toux, postillons...). Le pneumocoque est devenu résistant à de nombreux antibiotiques et les infections qu’il provoque sont parfois difficiles à traiter.

Pour cette raison, la vaccination est recommandée pour tous les nourrissons de moins de deux ans par :

  • deux injections à deux mois d'intervalle (deux et quatre mois) ;
  • un rappel à l'âge de 11 mois.

Après l'âge de deux ans, la vaccination n'est recommandée que pour les enfants et les adultes à risque (absence de rate, infection par le VIH, etc.). 

 

> Le vaccin contre le méningocoque de type C

 

Le méningocoque est une bactérie présente dans la gorge et le nez. Le plus souvent, il n'entraîne pas de maladies. Parfois, il est responsable d'infections graves, comme des méningites, chez les enfants et les jeunes adultes. Ces infections existent dans le monde entier.

Il existe plusieurs types de méningocoques. En France, les types B et C sont les plus répandus. Il existe un vaccin efficace contre le type C.

Cette vaccination réalisée par une dose unique est recommandée à tous les nourrissons à l'âge de 12 mois, et en rattrapage jusqu’à 24 ans.

 

> Le vaccin contre la rougeole-oreillons-rubéole

 

La rougeole, les oreillons et la rubéole sont trois infections très contagieuses, dues à des virus.

La vaccination est recommandée :

  • pour tous les nourrissons. Elle s'effectue par l'injection d'une dose à 12 mois et d'une autre dose avant l'âge de 2 ans ;
  • pour les personnes nées depuis 1980, et âgées de plus de 24 mois, la vaccination nécessite 2 doses au total.

Un rattrapage doit être proposé aux personnes qui n'ont jamais été vaccinées et aux femmes en âge d'avoir des enfants, non vaccinées contre la rubéole. Le vaccin combiné est remboursé à 100 % par l'Assurance maladie pour les enfants jusqu'à l'âge de 17 ans inclus.

 

> Le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV)

 

Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus responsables d'infections génitales et sont très répandus dans la population. Ces infections surviennent au début de la vie sexuelle, passent le plus souvent inaperçues et disparaissent spontanément. Quand elles persistent, elles peuvent être responsables de lésions au niveau génital, notamment du col de l'utérus, qui peuvent parfois devenir précancéreuses.

L'infection par le papillomavirus augmente le risque de cancer du col de l'utérus.

Le vaccin est recommandé pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans et en rattrapage pour les jeunes filles de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées.

La vaccination comporte trois injections réparties sur six mois.

 

> Le vaccin contre la grippe

 

La grippe est une infection respiratoire contagieuse qui peut être due à plusieurs type de virus grippaux (A, B ou C). Ces virus évoluent, et chaque automne, la composition du vaccin est adaptée aux virus circulants.

La vaccination contre la grippe est recommandée chaque année pour les personnes âgées de 65 ans et plus.

Elle est également recommandée chez :

  • les femmes enceintes, quel que soit le trimestre de la grossesse ;
  • les personnes à risque, y compris les enfants à partir de l'âge de 6 mois ;
  • les obèses.

La vaccination des soignants et des personnes s’occupant de jeunes enfants ou de personnes âgées est vivement conseillée.

 


Source : Ameli-sante.fr

 

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