Pour trouver la meilleure mutuelle senior, rien de mieux que de COMPARER !
Rapide, gratuit et sans engagement.
Votre mutuelle senior à partir de 19€ /mois.
La plupart des mutuelles prennent en charge les soins médicaux : hospitalisation, optiques, dentaires ou médicamenteux. Oui mais à quelle hauteur ?
Nombreux médecins généralistes et spécialistes pratiquent le dépassement d’honoraires. Une bonne mutuelle prendra correctement en charge ses pratiques. Comparer les offres de mutuelles santé vous permet d'économiser jusqu’à 40% sur vos frais de santé.
En utilisant notre comparateur de mutuelles seniors, vous recevrez plusieurs devis des organismes complémentaires près de chez vous et pourrez comparer librement les garanties et tarifs proposés pour bénéficier du contrat le mieux adapté à votre profil et votre budget.
Les besoins en matière de protection santé évoluent avec le temps. Ainsi, les seniors ont des besoins médicaux bien spécifiques : cardiologie, rhumatologie, verres progressifs, audioprothèses, prothèses ou implants dentaires, assistance en cas d’hospitalisation, mais également les médecines douces ou encore les cures thermales.
La mutuelle senior est conçue pour répondre parfaitement à leurs besoins. Une bonne mutuelle senior doit également proposer un excellent rapport qualité/prix, adapté au budget des retraités.
- Formule "Essentielle" :
Une complémentaire santé qui respecte votre budget en vous proposant les garanties essentielles :
- Formule "Confort" : une couverture santé renforcée sur les gros postes de dépenses.
- Formule "Maximales" : des garanties optimales et les meilleurs remboursements.
Avant de vous lancer dans la recherche d’une mutuelle santé adaptée, faites une liste détaillée sur vos besoins santé et son degré de priorité pour vous, et puis remplissez notre formulaire du comparateur mutuelle, vous recevrez plusieurs offres des mutuelles dédiées aux seniors. Comparez et trouverez une complémentaire santé adaptée à votre situation.
Vous avez déjà une mutuelle santé, n'hésitez pas à réévaluer votre contrat de mutuelle tous les ans afin de voir si votre contrat est toujours le plus compétitif du marché. Pour cela, utilisez notre comparateur de mutuelle en ligne pour avoir une réponse rapide et fiable.
Les offres de prévention de l'Assurance Maladie pour les seniors
- Dépistage du cancer du col de l’utérus : le frottis
Le frottis de dépistage est, avec la vaccination contre le papillomavirus, le meilleur moyen de lutter contre le cancer du col de l’utérus. Il permet de mettre en évidence d'éventuelles lésions pré-cancéreuses et de les traiter avant qu'elles ne se transforment en cancer.
Le frottis de dépistage en questions:
- Pour qui ?
Pour toutes les femmes âgées de 25 ans à 65 ans (ou de 20 à 65 ans dans les départements d’outre-mer), sauf indication contraire du médecin.
- À quel rythme ?
Un premier frottis à l’âge de 25 ans, puis deux frottis à un an d’intervalle sont recommandés. Si les résultats sont normaux, un frottis tous les trois ans suffit.
- Par qui ?
Le frottis de dépistage peut être réalisé :
- - par votre médecin,
- - par votre sage-femme,
- - dans les centres d’examens de santé de l’Assurance maladie ou dans les centres mutualistes (lors des bilans de santé),
- - dans un laboratoire, sur prescription médicale.
La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV)
La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans et un rattrapage est possible jusqu'à 19 ans révolus.
Les cancers du col de l’utérus sont principalement dus à une infection persistante (d’une durée de 10 à 15 ans) par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de human papillomavirus) et transmis par voie sexuelle. L’infection par un virus HPV est très courante et guérit le plus souvent spontanément. Mais dans 10 % des cas, le virus persiste au niveau de la muqueuse du col utérin et peut alors provoquer des modifications de l’épithélium appelées lésions précancéreuses, susceptibles d’évoluer vers un cancer.
Le but du frottis est de repérer d'éventuelles cellules anormales au niveau du col de l’utérus, souvent avant même qu’elles ne deviennent cancéreuses. Plus une anomalie est détectée tôt, mieux elle se soigne.
Le frottis est un examen simple et indolore qui ne prend que quelques minutes. Le professionnel de santé prélève des cellules sur le col, à l’aide d’une sorte de grand coton-tige ou d'une petite brosse. Le prélèvement est déposé sur une lame de verre, étalé et fixé. Il est ensuite adressé à un laboratoire pour analyses. Les résultats sont transmis à votre médecin.
Si les résultats font suspecter une anomalie, des examens complémentaires seront pratiqués.
Les consultations chez votre médecin et l’analyse du laboratoire sont prises en charge dans les conditions habituelles de remboursement de l'Assurance Maladie.
Quel que soit votre âge, faites-vous suivre régulièrement sur le plan gynécologique et consultez si vous avez des douleurs ou des saignements en dehors des règles.
- Dépistage gratuit du cancer du sein
Vous avez entre 50 et 74 ans ? Bénéficiez du dépistage gratuit du cancer du sein.
Les symptômes du cancer du col de l'utérus
Certains signes doivent vous alerter :
- saignements vaginaux après les rapports sexuels,
- saignements vaginaux spontanés en dehors de la période des règles,
- douleurs au moment des rapports sexuels,
- pertes vaginales,
- douleurs dans le bas-ventre,
- douleurs lombaires.
Ces signes ne sont pas spécifiques du cancer et peuvent être dus à tout autre chose. Il ne faut cependant pas les négliger.
Si vous avez un doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant, votre gynécologue. Une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie. Détecté tôt, le cancer du sein guérit dans 9 cas sur 10. C’est entre 50 et 74 ans que les femmes sont le plus exposées. Il est donc important qu’elles bénéficient, tous les 2 ans, sur cette période de leur vie, de la mammographie de dépistage : un moyen efficace, simple et gratuit pour détecter un cancer du sein le plus tôt possible.
Si vous avez entre 50 et 74 ans, tous les deux ans vous recevrez un courrier d'invitation pour effectuer une mammographie de dépistage, accompagné d'un bon de prise en charge et de la liste des radiologues de votre département agréés dans le cadre du programme de prévention national. Choisissez le radiologue que vous voulez dans cette liste et prenez rendez-vous.
Si vous avez 50 ans et n’avez pas encore reçu ce courrier, demandez conseil à votre médecin traitant lors d’une consultation pour qu’il vous indique la marche à suivre. Vous pouvez aussi appeler votre caisse d’Assurance Maladie au 3646 (prix d'un appel local à partir d'un téléphone fixe).
Lors de la consultation, présentez le bon de prise en charge avec votre courrier d’invitation et votre carte Vitale. Vous n’aurez rien à payer. L’Assurance Maladie règlera directement le radiologue.
Les symptômes du cancer du sein
Le cancer du sein se manifeste par certains signes, qui alertent la patiente :
- grosseur au niveau d'un sein, non douloureuse perçue lors de l'autopalpation,
- déformation du sein apparue récemment,
- rétraction ou déviation du mamelon,
- rougeur, œdème et chaleur d'une zone du sein,
- aspect de peau d’orange d'une partie d'un sein,
- douleur mammaire localisée,
- ganglions palpables au niveau des aisselles,
- écoulement mammaire verdâtre ou coloré de sang.
Si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous n’avez ni symptôme, ni facteur de risque autre que votre âge, une mammographie tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie, est recommandée.
Le radiologue vous communique les premiers résultats dès la fin de votre consultation. Dans le cadre du dépistage organisé, les clichés sont adressés à un deuxième radiologue qui procède à une seconde lecture. Les résultats définitifs vous sont envoyés ainsi qu'au médecin de votre choix par courrier.
Après la mammographie de dépistage, s'il existe des anomalies radiologiques, d'autres examens peuvent être demandés (échographie, biopsie...) Ces examens complémentaires sont pris en charge par votre caisse d'Assurance maladie aux conditions habituelles de remboursement.
Après chaque mammographie, conservez soigneusement vos clichés ainsi que le compte-rendu. Présentez-les à votre médecin traitant et à votre gynécologue lors de votre prochaine consultation.
Pensez à apporter les précedentes mammographies à votre radiologue lors de vos prochains dépistages. Le but est de pouvoir comparer les anciens et les nouveaux clichés.
- Dépistage gratuit du cancer colorectal
Vous avez entre 50 et 74 ans ? Bénéficiez du dépistage gratuit du cancer colorectal.
Le dépistage est un moyen efficace de lutter contre le cancer colorectal. Le test de dépistage permet d’identifier le cancer colorectal à un stade peu évolué, voire d’éviter un cancer en détectant des polypes ou adénomes, avant qu’ils ne dégénèrent en lésions cancéreuses. Plus un cancer colorectal est détecté tôt, moins les traitements sont lourds, mutilants et plus les chances de guérison sont importantes.Les facteurs de risque du cancer colorectal
Plusieurs facteurs augmentent le risque d’avoir un cancer colorectal.
- L'âge : le risque de cancer colorectal augmente après 50 ans.
- Le fait d'avoir déjà eu un cancer colorectal ou une tumeur bénigne colorectale (adénome).
- Le mode de vie : un régime alimentaire riche en viande rouge et en charcuterie , le surpoids ou l’obésité, la consommation excessive d’alcool, le tabagisme.
- Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, notamment la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, surtout dans les cas où la maladie est étendue à tout le côlon et évolue depuis plus de 10 ans.
- L’hérédité :
- - le risque est accru si un parent du premier degré (père, mère, frère, sœur ou enfant) a eu un cancer colorectal ou un gros adénome avant 65 ans,
- - le risque est accru si un ou deux parents du premier degré ont eu un cancer colorectal, quel que soit l'âge de survenue du cancer,
- - de plus, il existe des formes familiales génétiques de cancers colorectaux avec ou sans polypose (présence de polypes multiples) (moins de 5 % des cas).
Tous les deux ans, si vous avez entre 50 et 74 ans, vous recevez à votre domicile un courrier vous invitant à consulter votre médecin traitant au sujet du dépistage du cancer colorectal.
Si votre médecin le juge utile, il vous remet gratuitement le test de dépistage du cancer colorectal et vous explique comment l’utiliser.
Si le test est positif (4 % des cas), le médecin vous adresse à un gastroentérologue pour la réalisation d’une coloscopie permettant de confirmer ou infirmer la suspicion de lésion précancéreuse (environ 30 % des cas) ou cancéreuse (environ 8 % des cas).
Le test doit être répété tous les deux ans mais en cas de signes d’alerte entre deux tests, une consultation médicale est recommandée.
L'analyse du test est automatiquement prise en charge à 100% par l'Assurance maladie.
La santé des seniors
C'est une deuxième vie qui commence. Prendre enfin le temps, le temps de penser à vous.
Sachez comment entretenir votre corps grâce à une activité physique et une alimentation adaptées. L’activité physique renforce le squelette, développe la musculature et la souplesse, améliore les fonctions cardiaques et aide à se relaxer. Elle contribue aussi à prévenir de nombreuses maladies comme les affections cardiovasculaires, le cancer, le diabète, l’obésité et l’ostéoporose.
L’exercice physique est particulièrement recommandé :
Pour profiter de ces bienfaits, essayez de pratiquer au moins 30 minutes par jour d’activité modérée.
Il n’y a pas d’âge pour commencer une activité physique régulière, à condition de le faire progressivement.
Les numéros d'urgence :
- SAMU : 15
- Police : 17 (vers la gendarmerie ou la police nationale, selon les communes).
- Numéro d'urgence européen : 112 (depuis un téléphone portable, ce numéro d'appel d'urgence européen fonctionne quel que soit le pays où vous vous trouvez en Europe).
- Centres antipoison : 0 825 812 822
- SOS Médecin : 36 24
- Pharmacie de garde : Les numéros d'urgence classiques ainsi que les commissariats de police sont vos premiers interlocuteurs pour trouver la pharmacie de garde la plus proche de chez vous. Vous pouvez donc composer le : 15 pour le SAMU, 17 pour la police ou 18 pour les pompiers.
Pour commencer, visez une activité modérée (jardinage, ménage, bricolage). La marche est facile à pratiquer chaque jour, en favorisant les déplacements à pied. Vous pouvez aussi vous promenez, seul ou en famille.
Pensez également aux clubs ou associations qui proposent près de chez vous diverses activités (randonnées, aquagym, danse de salon, etc.) et qui vous permettront de développer vos contacts sociaux.
Dans tous les cas, avant de commencer une activité, consultez votre médecin traitant pour faire le point avec lui sur votre état de santé.
Vous êtes déjà très actif ou même sportif ? Dans ce cas, il est essentiel de faire de l’exercice à intervalles réguliers pour obtenir un effet bénéfique. Pour autant, ne vous surmenez pas. Rappelez-vous que l’activité ne doit pas vous fatiguer à l’excès : cela pourrait provoquer des tendinitestendinites (inflammation d'un tendon due à une réaction inflammatoire ou à un micro-traumatisme du tendon et du muscle), des problèmes articulaires ou des fractures, voire un accident cardiaque.
Si vous ressentez une douleur ou une fatigue excessive après l’effort, pratiquez votre activité moins souvent et moins intensément. Dans tous les cas, voyez régulièrement votre médecin traitant et appliquez les conseils suivants :
Arthrose du genou (gonarthrose)
L'arthrose du genou, ou gonarthrose, est une usure puis une destruction du cartilage articulaire, dans diverses zones de l'articulation du genou.
Les facteurs favorisant la gonarthrose
Il existe de nombreux facteurs de risque de l'arthrose :
- l'âge : l'arthrose dite "primitive" du genou apparaît sans cause évidente et est souvent liée au vieillissement. Elle est rare chez les moins de 40 ans,
- le sexe : l'arthrose du genou est plus fréquente chez les femmes et souvent après la ménopause,
- les antécédents familiaux : des facteurs génétiques prédisposent à l'arthrose du genou,
- la surcharge sur les articulations : elle peut être liée à un surpoids ou au port fréquent de charges lourdes,
- le surmenage des ligaments et des articulations qui entraînent des microtraumatismes répétés lors de certaines activités professionnelles (pose de carrelage...) ou sportives (football ou rugby),
- une déviation de l'axe de la jambe, nommée "genu varum" (genou proéminent vers l'extérieur) ou "genu valgum" (genou proéminent vers l'intérieur),
- un traumatisme du genou : une lésion du ménisque, une entorse grave avec rupture du ligament croisé antérieur, une fracture articulaire...,
- une lésion osseuse du genou : fracture, nécrose de l'os situé sous le cartilage...,
- une luxation, une instabilité de la rotule, une rotule trop plate,
- une maladie métabolique (goutte...), inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde...) ou infectieuse (arthrite infectieuse...), responsable de lésions articulaires.C'est une maladie chronique souvent gênante au quotidien. Elle survient, le plus souvent, chez les personnes âgées sans cause évidente, mais parfois chez des personnes plus jeunes ayant subi des traumatismes du genou ou présentant d'autres facteurs de risque (surpoids, déviation des axes des jambes...).
L'arthrose du genou est très invalidante car elle touche, comme celle de la hanche, de grosses articulations qui portent le poids du corps. Elle est trois fois plus fréquente que l'arthrose de la hanche (coxarthrose).
Il n’existe pas aujourd’hui de traitement susceptible de guérir à proprement parler l’arthrose. Pour autant, elle n’est pas une fatalité, car une prise en charge efficace permet de soulager la douleur, de réduire la raideur, d’améliorer la mobilité et la stabilité de l’articulation. En d’autres termes, l’objectif de la prise en charge est double : limiter les douleurs et retrouver le mouvement.
Pour cela, il faut être observant, c’est-à-dire qu’il faut respecter soigneusement les conseils et les prescriptions de votre médecin. Vous devez également vous impliquer personnellement dans la prise en charge, car l’arthrose ne se traite pas qu’avec des médicaments : des nouvelles habitudes de vie sont à adopter.
Voici les 7 points clés de la prise en charge de la gonarthrose :
1. Régime : perdre du poids
Aujourd’hui, tous les experts s’accordent pour dire que l’excès de poids est l’ennemi des articulations, notamment du genou ! Saviez-vous que pour chaque kilo en trop, le genou supporte en contrainte l’équivalent de 4 kilos ?
De plus, il est aujourd’hui reconnu que la graisse est capable de libérer dans le sang des substances qui vont favoriser l’inflammation au niveau des genoux ou des autres articulations et favoriser l’apparition de l’arthrose et des douleurs.
Les bénéfices de la perte de poids sur votre genou seront importants. Les études montrent que des programmes visant à réduire le poids des patients atteints d’arthrose du genou permettent de :
2. Activite physique : bouger
Bouger, c’est-à-dire pratiquer une activité physique est un des piliers de la prise en charge de l’arthrose et mis en avant dans les recommandations des sociétés savantes européennes et internationales.
Les symptômes de l'arthrose du genou
Le premier symptôme de l'arthrose du genou est la douleur articulaire (gonalgie). Cette douleur mécanique apparaît ou s'aggrave quand la personne utilise son articulation (marche, piétinement, port de lourdes charges...). Elle n'est pas continue et elle est soulagée par le repos. Le matin au réveil, l'articulation paraît enraidie et nécessite un court temps de dérouillage.
Selon le compartiment articulaire atteint par l'arthrose, les symptômes varient. Car contrairement à l’idée fausse qui voudrait que souffrir d'arthrose soit synonyme de sédentaire, le mouvement fait du bien au genou… Voici une liste des bienfaits de l’activité physique :
Sans compter que l’exercice physique aide à perdre du poids. Bref, il faut bouger ! Et qui dit bouger, ne dit pas forcément faire de la compétition… Il faut bouger en toute sérénité.
3. Aide à la marche
Votre médecin peut vous proposer différentes aides pour faciliter vos déplacements :Vivre avec une arthrose du genou non opérée
Quel que soit le stade d'évolution de l'arthrose du genou, vous pouvez agir pour en ralentir l'évolution.
Voici quelques conseils :
- suivez la prescription de votre médecin traitant, sans modifier la dose des médicaments ou la durée du traitement,
- signalez à votre médecin les éventuels effets indésirables des médicaments,
- allégez vos articulations pour ralentir leur dégradation, adoptez une alimentation équilibrée et essayez de perdre du poids si vous êtes en surcharge pondérale,
- pratiquez des exercices physiques adaptés pour vous muscler et mobiliser vos articulations : demandez conseil à votre médecin traitant,
- adaptez vos activités en fonction de vos aptitudes physiques,
- modifiez votre mode de vie : aménagez votre environnement (par exemple la salle de bains, la cuisine, les toilettes) afin d'éviter les chutes,
- ménagez l'articulation douloureuse :
- - évitez de marcher lorsque vous avez mal et de rester trop longtemps debout,
- - évitez de porter des charges lourdes,
- - marchez quotidiennement, en dehors des poussées douloureuses,
- - si besoin, aidez-vous d'une canne pour soulager les articulations,
- si vous voulez faire du sport, demandez conseil à votre médecin traitant. En général, il est conseillé d'éviter les sports qui imposent des changements d'appui brutaux et des réceptions violentes.
4. Médicaments : soulager les douleurs
Le traitement médicamenteux, s’il ne peut pas guérir l’arthrose, peut soulager vos douleurs et donc vous redonner la possibilité de vous déplacer ou de faire vos activités quotidiennes.
5. Infiltrations de corticoïdes
L'infiltrations sont des injections de corticoïdes dans l’articulation. Leur efficacité est rapide, mais parfois de courte durée. Elles sont généralement réservées aux poussées inflammatoires, lorsque le genou est gonflé, ou lorsque les médicaments antidouleur ne sont pas suffisants pour soulager la douleur.
6. Viscosuppléments
Au cours de l’arthrose, liquide synovial perd ses qualités d’élasticité, de viscosité, et devient un lubrifiant moins efficace. Le principe de la viscosupplémentation est d’injecter au sein de l’articulation un "viscosupplément, c’est-à-dire une substance élastique et visqueuse (l’acide hyaluronique) naturellement présente dans le liquide synovial.
7. Chirurgie : réparer l'articulation
Quand les traitements médicamenteux et non médicamenteux ne parviennent pas à soulager suffisamment les douleurs et la gêne, la question de la chirurgie peut se poser. L’intervention consiste à remplacer l’articulation en totalité ou en partie par une prothèse.
Un autre type d’intervention existe dans la gonarthrose et peut être réalisé dans certaines conditions : il s’agit de l’ostéotomie. Elle est indiquée chez les patients jeunes, actifs dont une malformation des jambes (jambes en tonneau ou en X) est responsable d’une arthrose fémoro-tibiale interne ou externe.